Comme des milliers d’internautes quand un premier confinement nous est tombé dessus, nous les avons découverts et suivis leur périple. Les grands dessins à la craie de Macaire sur le béton de l’entrée familiale, ont agit comme un baume pour tant de gens. Quant à Camden, son jeune frère et muse, il a animé le tout dans des poses et mises en scène rocambolesques. Au départ l’objectif était de 100 « fresques » en autant de jours, mais la série n’a cessé de s’allonger. Puis le duo a publié non pas un, mais deux livres le printemps dernier. Le second livre est intitulé Cam and Hopper travel the world. S’il inclu moins d’images que le premier, c’est qu’elles sont plus soignées. Macaire a pour ainsi dire entré l’entrée dans la maison, afin de consacrer plus de temps à l’exécution, à l’abris des intempéries. La dernière étape est demeurée la captation photo à l’extérieur. Macaire a également ajouté la poésie à son art et chaque dessin lui a inspiré un haïku.
Macaire et Camden viennent tout juste de retourner à l’école. Ils ont pris quelques minutes pour nous parler d’un dessin important. Il s’agit d’un dessin sur papier que Macaire a fait lorsqu’elle avait l’âge de son frère. On les y voit côte à côte sous un arc-en-ciel en mouvement. La famille a choisi de l’encadrer et de le conserver au fil des ans. L’an dernier, il a inspiré une version grandeur nature, devenant la 101-ième oeuvre éphémère et festive. On la retrouve dans le premier livre. Deux mots pour ces deux-là: BRAVO et MERCI.