Rendons hommage à une tradition populaire ukrainienne qui remonte à des millénaires: le pysanka. Prenons le temps d’en apprendre un peu plus sur ces jolis oeufs teints, aux couleurs contrastées, avec des formes géométriques répétées, des motifs délicats et des images familières.
Le pysanka que vous faites vous-même peut bien être un oeuf de Pâques, mais cela reste un choix. La tradition du pysanka précède l’influence chrétienne en Ukraine. Les motifs floraux, fauniques, agraires et célestes sont tous parties de la longue tradition. Les pysanky sont parfois libres de toute repésentation figurative et peuvent ne comporter que des lignes et formes symétriques répétitives. Du moment que vous insistez sur des contrastes prononcés et une symétrie méticuleuse, votre pysanka fera sensation. Selon le site web le mieux documenté, pysanky.info (en anglais), la symbolique des images diverses que l’on voit sur les pysanky a changé énormément selon les époques. La joie que l’objet vous apportera est donc au moins aussi importante que toute correspondance symbolique qu’il pourrait ou non y avoir. Soyez donc bien à l’aise de personnaliser votre pysanka et d’y inclure des éléments picturaux inspirés de votre environnement et votre expérience. Après tout, la cire d’abeille et les oeufs sont plus anciens que l’humanité.
Le plus grand pysanka au monde est une sculpture de près de 40 mètres de hauteur et se trouve en Alberta, au Canada. C’est ce qu’on apprend sur le site de la bibliothèque du Parlement du Canada, qui loge de magnifiques pysanky en bois, d’une grande valeur symbolique.
Nous avons vu des pysanky faits en utilisant des crayons de cire et de la teinture alimentaire trouvés à la maison. Le kistka est l’outil de prédilection pour « écrire » sur l’oeuf avec de la cire chaude, entre les trempages dans la teinture. Une liste de matériaux de base est disponible dans cet article sur MyModernMet. Les oeufs de lapins sont optionnels.

